A savone, nous embarquons sur ce magnigfique bateau qui va être ma maison durant ces deux semaines.
Le première rencontre avec lui s'est faite sous la forme d'un grand choc lors que je me suis trouvé d'un seul coup face à lui. 300 m de long, 35 m de large, 70 m de haut, 11 ponts. Il est à la fois imposant et magnifique. Son nom, le Costa Pacifica, cabine 7277 pont N°7. A bord, 3000 passagers, et 1100 membres d'équipage. Tout est démesuré. Durant les premiers instants à bord, on se sent un peu perdu, on n'ose pas. Et puis, petit à petit on prend ses marques, on s'installe dans cette maison flottante, dans ce qui va être notre ville durant ces 12 jours.
17H00: le mastodonte prend vie, et lentement rompt le contact avec le quai. Il s"éloigne, 10 cm, 1 m; 10 m, ça y est on est partis. Instant magique du départ, tout le monde est aux balcons ou sur ponts. Les mains s'agitent et lancent des aux revoirs. Puis lentement la cote s'éloigne, et disparait. Direction le port de Katakolon en grèce dans deux jours.
Mais avant cela nous allons longer les cotes italiennes, frôler le Stromboli, caresser les Iles Eoliennes et franchir le détroit de Messine demain mardi en fin de soirée.
Déjà le jour descend, et bientôt la nuit enveloppera notre beau et fier vaisseau. Première nuit à bord. Il est déjà temps d'aller diner.
L'air du large fouette mon visage qui doit ressembler en ces instants à celui d'un enfant, aux yeux brillants, j'ai envie de tout voir, je m'enivre de l'espace infinie de la mer. Mais malgrè la frénésie du départ, je n'oublie pas au fond de mon coeur que ce bateau m'éloigne un peu de toi. Alors je pense à tous ceux qui un jour ont quitté leur terre, leur famille, parfois l'amour de leur vie, pour aller chercher refuge ou quelques bonnes fortunes par delà les mers, pour aller mourir parfois en des guerres lointaines. Tout se bouscule un peu dans ma tête. Je pense à toi. Je reviendrai....
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