Je suis seul face à la mer, mon regard perdu sur la ligne
incertaine de l’horizon. Le vent du large de sa fraiche caresse apaise la
morsure du soleil dont les rayons brulent ma peau. Seuls les caps que l’on
franchit brisent cet infini azur et continu, dévoilant chacun lentement un nouvel horizon qui s’offre et se
dévoile lentement au regard du voyageur impatient. Je scrute la mer si calme et
si paisible, pareille à un miroir azur dont la brillante surface ne semble
dérangée que par la trace, blanche
rayure éphémère, que laisse le sillage
de mon bateau.
Etrange sensation de se sentir à la fois perdu au milieu du néant, loin du monde des hommes,
mais de savoir aussi que par delà la mer, la vie continue. Un proverbe dit
qu’il existe trois sortes de personnes, les morts, les vivants et ceux qui sont
en mer. Etrange similitude avec notre histoire, où je me sens parfois perdu et
si seul loin de toi, mais en ressentant en tout lieu et à chaque instant ta
présence dans mon cœur, douces pensées apaisantes et rassurantes comme une
ancre, comme une ligne de vie, comme un filament de lune, si fragile et si fort
à la fois.
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