dimanche 11 août 2013

Souvenirs

J'avais écrit en 2011 ces quelques lignes à propos de nous et de notre plage:
Les enfants

Début d'une histoire en ce doux soir d’été, à la nuit tombante sous les pins qui les protégeaient, regardant le ciel de la nuit étoilée, elle a pris sa main, et là tout à changé pour cet enfant au regard amoureux d’une fée au sourire merveilleux.
Pas un mot échangé, rien qu’un sourire d’une immense tendresse, un regard dans douceur de la nuit complice. L’amour les a alors tendrement enveloppés de son aile protectrice.
Sur le sable chaud de l’été, alors ils se sont aimés, ils se sont découverts,ils se sont embrassés pour ce premier amour qui venait de les emporter.
Ils se sont racontés leur vie, ils ont ouvert leur coeur, fait de folles promesses, et d’innocents baisers. Ils ont beaucoup parlé, et beaucoup partagé, de leurs vies,de leurs joies, et de leurs espoirs.
Après bien des heures à rire, pleurer et se découvrir, un jour, elle lui déposa un baiser sur sa joue et lui qu’elle devait partir.
Il resta alors seul longtemps, perdu sans elle dans le monde des hommes.
Mais comment la retrouver ? pourquoi l'avoir laisser s'en aller ? Eternels et cruels regrets, ceux qui tuent et qui saignent les coeurs.
Beaucoup de temps a passé, des jours, des nuits, des mois des années. La route fut longue et les mirages nombreux, à l’ombre d’autres coeurs ils se sont réfugiés, leur reflet perdu dans d’autres yeux. Des jours même, ils arrivaient à croire qu’ils pouvaient être heureux.
Puis un jour d’automne, après bien des années, comme la course des comètes, leurs coeurs se sont à nouveau croisés en un choc aveuglant, une explosion sublime, qui tout à coup arréterait le temps, referait de ces êtres des enfants, comme au premier baiser, comme au premier instant. Ils ne disaient rien, mais leurs coeurs eux savaient, que plus rien jamais ne les séparerait, ni les hommes ni l’espace ni le temps.
C’est ainsi qu’une elfe et un enfant de la lune s’aimèrent jusqu’à la fin des temps et on dit que jamais il n’y eu d’amour si beau et si pur sur la terre des hommes.

samedi 10 août 2013




La plage des jours heureux, berceau de mon grand amour

 La zone des boutiques, là où l'on allait jouer aux jeux videos et manger des Chichis. Tout a été modernisé pour en faire une zone conviviale, à l'ombre des pins. La boutique est restée mais il n'y a plus les jeux videos.
 Un vue de la partie gauche de la plage depuis la promenade. On aperçoit au fond le bois des fées et le départ de la promenade sur la corniche par le chemin des douaniers. C'est là que nous nous sommes rencontrés en Aout 1983.

 
La plage coté bois des fées
La plage est encore vide aux premières heures de la matinée en fermant les yeux, je revois nos serviettes côte à côte et je ressens en moi ta présence. Ce lieux est imprégné de nous et de notre histoire et les vibrations que j'y ressens font naitre en moi un émotion intense.
La plage vue de la corniche
 
La corniche sur la plage
 

La corniche sur l'estuaire
 


La Lingrenotte, qui restera toujours pour moi le lieu où tu habitais. Emotion intense et battements de cœur plus rapides quand je passe devant cette maison qui n'a pas changé depuis toutes ces années. Je te revois apparaitre de l'arrière de la maison et remonter d'un pas rapide l'allée de graviers roses. 30 ans plus tard, les silhouettes familières sont toujours là, celle d'une mère au cheveux gris et au visage d'une grande douceur, celle d'un père près du portail ....!! Je n'ai pas vraiment connus tes parents mais j'ai toujours une pensée pour eux quand je suis dans ce lieu. mon rêve insensé et fou serait de pouvoir acheter cette maison un jour et te l'offrir.
 

 
La résidence de Rohan
 
Le chemin de la plage
 

 

La maison de Vaux